Novembre 2024 : la biodynamie, les rythmes lunaires et l’agriculture.
Indications générales
Le mois de Novembre 2024 présente peu de configurations cosmiques perturbatrices ou défavorables. Le début du mois est cependant marqué par la succession de trois « grands » trigones. Le 1er, Neptune devant les Poissons forme un trigone avec Mercure, qui se trouve dans la « zone de transition » entre la Balance et le Scorpion. L’influence de ce trigone est donc incertaine, entre la stimulation de l’élément air/lumière (Balance) et celui de l’élément eau (Scorpion). Le 2, Mercure est maintenant clairement positionnée devant le Scorpion et elle forme un nouveau trigone avec Mars devant le Cancer. Il s’agit donc d’un trigone d’Eau. Et le 4, le Soleil passé devant la Balance depuis trois jours, forme un angle de 60° avec Saturne devant le Verseau (la Terre représentant toujours le troisième « sommet du triangle »). Il s’agit donc là d’un trigone d’air/lumière.
Côté météo, la situation décrite ci-dessus permet de mieux saisir le lien d’une région avec les éléments. Si le temps est calme, comme le suggère les nombreuses conjonctions qui se déroulent depuis le 25 octobre, les « régions » plus liées à l’élément air/lumière devraient connaitre de belles éclaircies alors que les régions plus liées à l’élément eau (et terre) resteront sous un plafond de nuage bas ou dans le brouillard.
Cette situation anticyclonique pourrait se prolonger durant quasiment tout le mois. Si une perturbation devait traverser le pays, ce serait probablement entre le 12 et le 17, les conjonctions étant alors réduites. Côté température, l’influence relativement marquée de l’élément eau est souvent synonyme de températures qui ne descendent pas trop, dans la « normale ». Lorsqu’on parle de météo, le concept de « normale » étant lié à une moyenne, il est toujours assez trompeur. D’autant plus que tous les dommages imputés par l’activité industrielle au corps de vie de la Terre rendent ses réactions climatiques (d’humeur, de climat intérieur en comparaison à un être humain) de plus en plus imprévisibles…
©mabd
Pour l’élevage
Si ce n’est pas encore fait, le mois de novembre peut être mis à profit pour la pulvérisation du compost de bouse sur les pâtures et les prairies. Rappelons que le compost de bouse favorise la « digestion » des matières organiques par le sol et apporte l’impulsion des préparations biodynamiques du compost qui facilitent la mobilisation des éléments minéraux par la plante et son rhizobium. Un hersage des prairies où les bêtes ont pâturée afin de mieux répartir les bouses est bénéfique pour leur assimilation par le sol.
Pour s’assurer d’une meilleure santé des jeunes et pour obtenir des animaux biens conformés, mieux vaut éviter les saillies lors des nœuds lunaires, c’est-à-dire le 12 et le 25.
Rappelons aussi que la biodynamie insiste sur l’importance de complémenter les bovins, et notamment les jeunes, avec des racines fourragères (betteraves) ainsi qu’avec des graines, de lin en particulier.
Pour la vigne et les arbres fruitiers
Si ce n’est pas encore fait, le mois de novembre peut être mis à profit pour la pulvérisation du compost de bouse sur les vergers et les vignobles. Rappelons que le compost de bouse favorise la « digestion » des matières organiques par le sol et apporte l’impulsion des préparations biodynamiques du compost qui facilitent la mobilisation des éléments minéraux par la plante et son rhizobium. Il est donc indispensable lorsqu’on apporte des engrais du commerce, du fumier ou des composts n’ayant pas reçu les préparations biodynamiques.
Les amateurs disposant d’un petit verger et de quelques pieds de vignes pourront réaliser un badigeonnage des troncs/ceps.
Le badigeon du tronc et de la naissance des branches charpentières (sur 50 à 60 cm environ) participe à la lutte préventive, notamment contre les cochenilles mais contre bien des ravageurs ; il évite ainsi des traitements phytosanitaires plus traumatisants comme les pulvérisations d’huiles blanches. Le badigeon inhibe le développement des mousses et des lichens, il bloque l’éclosion des formes hivernantes d’insectes parasites, il asphyxie les zeuzères et élimine une bonne partie des nymphes de sésies (chenille qui perfore les branches). Il est également une véritable fertilisation de l’arbre puisqu’on considère le tronc comme de la terre. Au bout de quelques années de ce soin, le tronc devient bien lisse et propre, il respire la santé. Les arbres gagnent ainsi en vigueur et en immunité face au parasitisme.
Toutes les recettes de badigeon proposent comme base un mélange d’une quantité équivalente d’argile et de bouse de vache que l’on dilue à l’aide de petit-lait et/ou de décoction de prêle. Il semble également naturel d’apporter les préparations biodynamiques, sous forme de compost de bouse ou de bouse de corne préparée préalablement dynamisé dans de l’eau.
Divers ingrédients peuvent être ajoutés en fonction de l’état sanitaire du verger et de leur disponibilité : propolis (bactéricide), fiente de volaille, huiles essentielles (ail, origan… pour les propriétés insectifuges et anticryptogamiques), cendre de bois (alcaline comme la chaux), permanganate de potassium (contre les mousses), silicate de soude (contre les cryptogames), etc..
Dans les vergers et les vignobles, il n’est pas possible d’enduire l’ensemble des plantes. On peut alors réaliser une version liquide et donc pulvérisable du badigeon. Des recettes précises sont données dans le cahier Soin aux arbres fruitiers au verger amateur et paysan de Pierre Masson.
Pour le maraîchage et le jardin-potager
Si ce n’est pas encore fait, le mois de novembre peut être mis à profit pour la pulvérisation du compost de bouse. Rappelons que le compost de bouse favorise la « digestion » des matières organiques par le sol et apporte l’impulsion des préparations biodynamiques du compost qui facilitent la mobilisation des éléments minéraux par la plantes et son rhizobium. Il est donc indispensable lorsqu’on apporte des engrais du commerce, du fumier ou des composts n’ayant pas reçu les préparations biodynamiques.
La récolte des légumes-racines de conservation est particulièrement conseillée en période-racine durant la lune descendante et durant l’après-midi. Les 15 et 16 répondent à ces exigences, ainsi que le 17 à partir de 15 h. On peut aussi planter de l’ail rose, l’idéal étant alors les 15 et 16 également.
Dans les régions méridionales, il est possible de semer des petits-pois à grains lisse ; On choisira alors une période-fruit, notamment les 12-13 et l’après-midi du 14.
Pour les grandes cultures
Si ce n’est pas encore fait, le mois de novembre peut être mis à profit pour la pulvérisation du compost de bouse. Rappelons que le compost de bouse favorise la « digestion » des matières organiques par le sol et apporte l’impulsion des préparations biodynamiques du compost qui facilitent la mobilisation des éléments minéraux par la plante et son rhizobium. Il est donc indispensable lorsqu’on apporte des engrais du commerce, du fumier ou des composts n’ayant pas reçu les préparations biodynamiques.
Maria Thun conseillait particulièrement les semis de céréales d’hiver lorsque la Lune se trouve devant la constellation du Lion, ce qui est le cas les 12, 13 et 14 (après 17h).
La pratique des bains de semences à l’aide des préparations biodynamiques peut être très utile pour les céréales, surtout dans un contexte d’humidité assez marquée. Elle favorise la levée et la vigueur des plantules, leur résistance aux maladies cryptogamiques. Selon certain témoignages, les bains de semences pourraient même réduire fortement la contamination par la Carrie du blé.
En savoir +
Pour des indications mensuelles plus précises, l’idéal est de se procurer le Calendrier biodynamique.