Présentation du Calendrier
Le Calendrier biodynamique lunaire et planétaire est l’indispensable outil des agriculteurs et jardiniers en biodynamie pour réussir les semis, plantations, travaux et récoltes !
Produire des fruits, des légumes et des céréales de qualité, riches en éléments nutritifs, en goût et en forces vitales, tel est l’objectif du jardinier et du paysan en biodynamie et de toute personne soucieuse de sa santé et de celle de son potager.
Pour y parvenir, la biodynamie préconise de respecter les processus naturels, sains, sans pesticides et de travailler avec les rythmes cosmiques. Le Calendrier biodynamique – anciennement appelé Calendrier des semis – est un guide indispensable pour y parvenir. C’est un calendrier de semis et de plantation lunaire complet avec des conseils mois par mois.
L’histoire du Calendrier biodynamique
Le Calendrier biodynamique est issu des travaux de Maria THUN, paysanne biodynamiste et chercheuse allemande qui a mené durant plus de 50 ans de nombreuses expérimentations pour comprendre l’influence de la Lune et des planètes sur les plantes cultivées.
Elle a ainsi découvert le principe des périodes favorables à la culture des légumes-racine, fleur, feuille ou fruit. Ces indications ont été publiées pour la première en 1963 dans le Calendrier des semis allemand.
Son fils Matthias Thun a poursuivi les recherches dans leur ferme expérimentale. Le Calendrier Biodynamique est édité en France par le MABD depuis plus de 20 ans.
Les travaux dans les cultures et au jardin mois par mois
Le Calendrier biodynamique lunaire et planétaire du MABD est un guide complet au fil des 12 mois de l’année. Il est édité par le MABD à plus de vingt mille exemplaires annuels. Il est sans doute le plus complet et le plus précis des calendriers lunaires pour le jardinage, le potager et l’agriculture.
Sa présentation imagée permet une utilisation pratique très simple, mois par mois. Les différents rythmes cosmiques illustrés dans les pages mensuelles sont décrits en détails dans les textes de la deuxième partie du Calendrier, facilitant ainsi la compréhension de l’origine astronomique des phénomènes et de leurs influences.
Les concepts du Calendrier biodynamique sont aujourd’hui reconnus et utilisés pour tous les travaux d’agriculture, jardinage, apiculture, sylviculture, maraîchage, viticulture, etc.
Ce calendrier est plus qu’un simple calendrier lunaire car il prend aussi en compte les rythmes des autres planètes du système solaire.
Le Calendrier biodynamique propose :
- Des indications pratiques pour les travaux de la terre au jour le jour.
- L’indication des périodes favorables et défavorables aux semis et plantations.
- Des conseils pratiques pour appliquer la biodynamie au jardin ou sur la ferme.
- Des tendances météorologiques mois par mois.
- Une présentation détaillée des rythmes cosmiques avec des tableaux et cartes astronomiques permettant de connaître et visualiser exactement les positions de la Lune et des planètes.
Pour aller + loin :
- Vidéos :
Le Calendrier biodynamique lunaire, histoire de sa création et courbes météo par Didier de la Porte l’un de ses co-auteurs. Nouvelle vidéo
Le Calendrier biodynamique. Gauthier nous explique le Calendrier biodynamique par l’approche d’un des principaux rythmes lunaires présent dans ce Calendrier, le rythme sidéral, qui entraîne les “périodes racine, fleur, feuille ou fruit”. Il nous parle également de la période de plantation.
- Replay du webinaire de 2024 : Jardiner avec le Calendrier biodynamique lunaire et planétaire
- Podcast : Comprendre le Calendrier biodynamique (anciennement des semis) sur Radio Ethic (Interview datant de 2016 de Gauthier Baudoin)
Travailler avec les rythmes cosmiques : lunaires, solaires, planétaires
La biodynamie et les rythmes
Dans le Cours aux agriculteurs, l’influence de la périphérie cosmique sur la vie des plantes et des animaux est largement soulignée. Les influences solaires et lunaires sont notamment évoquées, mais aussi celles des autres planètes du système solaire. La Lune et les planètes agissent aussi bien sur le développement et la croissance des plantes que sur leur maturation et leur capacité à se reproduire.
Les influences ou forces que l’on tente de mettre à profit en biodynamie ne sont pas seulement de nature physique, comme la gravité ; d’autres forces non mesurables peuvent guider les processus de vie.
A la suite de Steiner, plusieurs chercheurs (citons principalement Lily Kolisko, Hartmut Spiss, Maria Thun, Ernst Zürcher) se sont intéressés à ces phénomènes et ont pu établir des liens entre les différents rythmes cosmiques et les processus du vivant : germination, croissance et développement, différenciation, floraison, fructification…). Dans la pratique, ces observations sont traduites dans le Calendrier biodynamique du MABD, avec des indications pratiques pour les différents travaux agricoles :
- périodes de semis,
- jours de plantation,
- périodes de travail du sol,
- moments favorables pour la taille, le greffage ou la bouturage,
- périodes de récolte pour une conservation idéale,
- jours propices à la vinification et toutes les transformations agroalimentaires (pain, fromage…).
Important : notons que l’utilisation des rythmes cosmiques ne prime pas sur les conditions agronomiques et météorologiques en ce qui concerne la prise de décision et la planification des travaux agricoles. C’est seulement si les conditions “terrestres” sont réunies, c’est-à-dire que le sol est en bon état, réchauffé et bien ressuyé et que les conditions de travail sont favorables que l’on affine son travail avec des influences plus lointaines.
Comprendre les rythmes lunaires, solaires et planétaires
On peut constater en observant le ciel depuis la terre, que tous les astres se déplacent d’est en ouest. En plaçant ainsi la Terre au centre, on parle de vision géocentrique. C’est l’astronomie de Ptolémée (100 – 168), qui a perduré de l’Antiquité jusqu’à la fin du Moyen Âge. Copernic (1473 – 1543) établit une vision plus réaliste plaçant le soleil au centre : le système héliocentrique.
Le Calendrier biodynamique utilise le modèle géo-héliocentrique développé par Tycho Brahé (1541 – 1601), disciple de Copernic. Celui-ci reste très concret comme celui de Ptolémée car la Terre est au centre du système comme nous le vivons lorsque nous observons le ciel, mais il est plus proche de la réalité car les planètes ne tournent pas autour de la Terre mais bien autour du Soleil. Notons que, dans le domaine de la science, le choix du référentiel utilisé est toujours arbitraire.
©mabd
Les rythmes lunaires principaux :
Le rythme synodique Le rythme synodique dure 29,53 jours, il s’agit de celui des phases lunaires. Pendant la première partie, la lune est croissante depuis la nouvelle lune à la pleine lune, on parle alors de jeune lune. Puis la lune est décroissante et la lune diminue de la pleine lune à la nouvelle lune on parle alors de vieille lune. Kolisko, reprit par Zürcher, a découvert que la capacité germinative des semences est maximale 2 jours avant la pleine lune | Le rythme tropique Le rythme tropique dure 27,3 jours. Il s’agit de la durée séparant deux positions successives de la lune au lunistice nord (son point le plus élevé). Comme le Soleil au cours d’une année, la lune est effectivement montante durant environ 14 jours puis ensuite descendante durant environ 14 jours. En phase de lune descendante, le système racinaire des plantes est stimulé, c’est le bon moment pour les repiquages. |
Le rythme sidéral Le rythme sidéral dure 27,3 jours et décrit le passage de la Lune devant les constellations zodiacales. Chaque mois, la Lune passe devant les douze constellations du zodiaque en effectuant sa rotation autour de la Terre (comme le fait le Soleil en un an selon la vision géocentrique). Le rythme sidéral est la période séparant deux passages de la Lune devant le même groupe d’étoiles du zodiaque. C’est ce rythme qui indique les “périodes racine, fleur, feuille, fruit”. | Le rythme anomalistique Le rythme anomalistique dure 27,55 jours. Dans sa rotation autour de la Terre, la Lune décrit une ellipse. Lorsqu’elle passe au plus près de la Terre, il s’agit du périgée et lorsque 14 jours plus tard environ, elle passe au plus loin, il s’agit de l’apogée. Les moments d’apogée et de périgée peuvent perturber le développement des plantes. |
Le rythme draconitique Le rythme draconitique dure 27,2 jours. La Lune coupe le plan de l’écliptique (plan formé par la trajectoire apparente du Soleil autour de la Terre) deux fois durant ce cycle. Vus de la Terre, la Lune et le Soleil gravitent dans deux plans différents (l’écliptique et le plan lunaire) qui forment un angle de 5,8°. La Lune traverse le plan écliptique une fois en montant, créant un nœud lunaire ascendant, et une fois en descendant, créant un nœud lunaire descendant. | Les nœuds de planètes Les planètes ont une orbite inclinée par rapport au plan de l’écliptique et lorsqu’elles le coupent, il s’agit de nœuds planétaires. Les nœuds lunaires et planétaires sont bien indiqués dans le Calendrier biodynamique annuel et il est recommandé d’éviter les travaux au jardin ou au champ lorsqu’ils occurrent. |
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Pour toute question, contactez Charlotte de Jong à boutique@bio-dynamie.org.
Gauthier Baudoin, formateur et responsable du pôle préparations biodynamiques au MABD, vous propose des conseils mensuels au fil de l’année et des saisons.
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